C’est une deuxième Révolution. Les châteaux de l’Ancien Régime transformés en musées retrouvent aujourd’hui leur mobilier – au grand plaisir des visiteurs. En 1793, les révolutionnaires avaient dépouillé les lieux royaux de leurs richesses, détruisant ou vendant le mobilier. Mais les pièces les plus utiles comme les grands bureaux, les plus précieuses, celles témoignant d’une avancée scientifique ou technologique, ont été gardées et se trouvent aujourd’hui dispersées dans les administrations. Reste à remettre la main dessus.
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